Billets à capital protégé chez Peak, Cyclo-Défi IUCPQ et suivi des marchés

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Billets à capital protégé chez Peak, Cyclo-Défi IUCPQ et suivi des marchés

Billets à capital protégé chez Peak

Nous sommes heureux de vous annoncer que Peak a signé une entente avec la RBC pour avoir accès leur billets à capital protégé (BCP). Les billets à capital protégé (BCP) sont des produits qui garantissent le remboursement total du capital à l’échéance, tout en donnant l’occasion de bénéficier du rendement des marchés boursiers. Les BCP conviennent mieux aux investisseurs conservateurs à la recherche d’une exposition au marché boursier, qui ont une faible tolérance au risque. Vous pouvez aller voir le site suivant pour en apprendre plus.

Nous retrouverons principalement deux catégories de BCP, soit ceux avec une durée relativement courte (2 ans à 4 ans), dit de point-à-point et ceux avec remboursement par anticipation qui ont durée longue (7 ans en moyenne). L’avantage de ceux avec remboursement par anticipation, c’est que nous pouvons accéder à notre placement et à une partie du rendement avant l’échéance.

Vous trouverez ici un exemple d’un BCP point-à-point de 2.75 ans et ici un exemple d’un BCP avec remboursement par anticipation sur 7 ans.

Nous vous invitons à nous contacter si vous êtes intéressés par ce type de produit ou si vous pensiez investir dans des CPG.

Cyclo-Défi IUCPQ

Comme l’an passé, Vincent a décidé de participer au Cyclo-Défi de l’IUCPQ (Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec) sur la distance de 100km qui aura lieu le 10 septembre 2023.

Dans le but d’encourager les dons pour l’IUCPQ, nous nous engageons à égaler chaque don que vous ferez sur le profil de Vincent d’ici au 10 septembre 2023.

Si vous faites du vélo, nous vous encourageons à vous inscrire et à venir participer au Cyclo-Défi de l’IUCPQ, de nombreuses distances (50, 75 et 100km) sont disponibles.

Suivi des marchés

Résumé du mois de juillet et août

Le mois de juillet aura été marqué par de nouvelles hausses de taux directeur au Canada et aux États-Unis de 0.25% pour continuer à lutter contre l’inflation. Malgré cela, les marchés boursiers ont fini positifs en juillet, encouragés par les résultats d’entreprises et l’inflation de juin faisant du surplace.

Le mois d’août aura connu un tout autre scénario avec une forte baisse en début du mois. Les attentes à la hausse de l’inflation générée par les vacances et la remonté du prix du pétrole indiquent au marché encore une ou deux hausses de taux (possiblement en septembre et en octobre).

La légère augmentation du chômage à la mi-août a été reçue comme une très bonne nouvelle par les marchés, permettant aux indices de limiter leur perte.  L’espoir d’un ralentissement économique et d’un atterrissage en douceur reste toujours possible si le chômage continue d’augmenter doucement.

États-Unis :

Les trois principaux indices boursiers américains à grande capitalisation ont enregistré des gains hebdomadaires et le NASDAQ et le S&P 500 ont tous deux largement dépassé le Dow Jones, répétant ainsi la tendance de la semaine précédente. En termes de capitalisation boursière, l’indice de référence des petites capitalisations a largement dépassé celui des grandes capitalisations.

Rendement total (%) des actions américaines selon la taille et le style au 1er septembre 2023 :

L’élan positif du S&P 500 au cours de la seconde moitié du mois d’août n’a pas suffi à compenser son déclin au début du mois, et l’indice a chuté de 1,59 %, mettant fin à une série de cinq résultats mensuels positifs. L’énergie a été le seul secteur parmi les 11 à produire un résultat mensuel positif ; les services publics ont enregistré la plus forte baisse.

Un bilan mitigé en matière d’emploi et moins d’emplois disponibles :

Bien que le gain mensuel de 187 000 emplois aux États-Unis en août ait dépassé les chiffres révisés à la baisse de juin et juillet, la tendance à long terme indique un ralentissement, le total d’août étant inférieur à la moyenne mensuelle de 271 000 emplois au cours des 12 derniers mois. Le taux de chômage est passé de 3,5 % à 3,8 %, mais cette hausse a été attribuée en partie à l’augmentation du nombre de personnes entrant sur le marché du travail.

D’autre part, le rapport JOLTS a montré que le marché du travail américain se détend. Les offres d’emploi ont diminué de 3,2 millions depuis le mois de mars. Les taux d’embauche et de démission – de meilleurs indicateurs que les ouvertures – sont désormais conformes (ou inférieurs) aux taux d’avant la pandémie, avec une baisse de la demande de main-d’œuvre dans les secteurs des transports, de la finance, des services professionnels et commerciaux, de l’éducation, de la santé, des loisirs et de l’hôtellerie.

🟡Ouverture d’emplois : 5,3% (-0,2pt) 🆚 4,5% pré-Covid

✅ Embauches : 3,7% (-0,1pt) 🆚 4,0% pré-Covid

✅Démissions : 2,3% (-0,1pt) 🆚 2,3% pré-Covid

Persistance de l’inflation :

L’indicateur préféré de la Réserve fédérale américaine pour suivre l’inflation a montré que les prix à la consommation ont légèrement augmenté en juillet. L’indice des prix des dépenses de consommation personnelle a augmenté à un taux annuel de 3,3 %, contre 3,0 % en juin. En excluant les prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, l’inflation de base a augmenté de 4,2 % en juillet, contre 4,1 % en juin.

Révision à la baisse de la croissance du PIB :

La croissance de l’économie américaine au printemps a été légèrement plus lente que les estimations initiales. La révision de mercredi établit la croissance du PIB du deuxième trimestre à un taux annuel de 2,1 %, au lieu de l’estimation de 2,4 % publiée à la fin du mois de juillet. Les actions ont augmenté après la révision, ce qui pourrait donner à la Réserve fédérale américaine une raison supplémentaire de maintenir les taux d’intérêt inchangés lors de sa réunion des 19 et 20 septembre, plutôt que de les augmenter.

Bilan des bénéfices :

Les entreprises du S&P 500 ont enregistré une baisse moyenne de leurs bénéfices de 4,1 % par rapport au même trimestre de l’année précédente, selon les données FactSet de la saison des bénéfices qui vient de s’achever. Ce résultat marque la troisième baisse trimestrielle consécutive des bénéfices. Pour le deuxième trimestre consécutif, le secteur de la consommation discrétionnaire a affiché le taux de croissance des bénéfices le plus élevé parmi les 11 secteurs, puisqu’il a une nouvelle fois dépassé les 50 %.

🚀 Par ailleurs, au cours des mois de juillet et d’août, les analystes ont revu à la hausse les estimations du BPA des entreprises du S&P 500 pour le troisième trimestre. L’estimation ascendante du BPA pour le troisième trimestre a augmenté de 0,4 % (de 55,86 $ à 56,10 $) entre le 30 juin et le 31 août.

Canada :

L’indice composé S&P/TSX a terminé en hausse de 1,2 % à 20 545 vendredi, enregistrant un bond de 3,58 % sur la semaine, une série de données économiques ayant renforcé les paris selon lesquels la Banque du Canada s’abstiendra de tout nouveau resserrement.

Nouveau – Commentaires de l’économiste, Jules Boudreau de Placement Mackenzie – PIB canadien décevant : premiers signes d’une récession au Canada

La croissance du PIB pour le deuxième trimestre s’est établie à -0,2 %, ce qui est inférieur à la prévision moyenne des économistes, qui était de 1,2 %. Il s’agit du premier point de référence négatif pour le Canada cette année. Des faiblesses avaient commencé à apparaître dans les indicateurs de l’ensemble de l’économie (heures travaillées, taux d’emploi, ventes au détail, PMI). Rien de dramatique, mais un léger fléchissement dans tous les domaines. Cette publication négative du PIB confirme la tendance.

La consommation des ménages, l’investissement résidentiel et les exportations ont contribué à ce résultat décevant. Les dépenses en biens durables et en logement devraient encore diminuer au troisième trimestre, car les récentes hausses de 50 points de base de la Banque du Canada commencent à faire sentir leurs effets.

L’investissement non résidentiel est le plus remarquable : les entreprises continuent de construire. Cela reflète, à un degré bien moindre, la tendance étonnante des investissements manufacturiers subventionnés au sud de la frontière. L’investissement des entreprises est un moteur essentiel des cycles économiques. Dans le cas présent, nous ne pensons pas que sa vigueur empêchera un ralentissement de l’économie canadienne, mais elle permettra de l’amortir.

L’une de nos principales prévisions pour les trimestres à venir est une divergence dans la trajectoire des économies canadienne et américaine. Les États-Unis devraient poursuivre leur progression, tandis que l’économie canadienne s’essoufflera. Aux États-Unis, la politique monétaire est moins contraignante, les dépenses publiques apportent un soutien massif à court terme et les bilans des consommateurs sont plus sains. Le pic des taux de la Banque du Canada est atteint. La politique était trop souple après la pause de la Banque en janvier, parce que cette pause a réduit la queue droite de la distribution des taux futurs dans l’esprit des consommateurs et des entreprises. Elle est maintenant restrictive.

PIB canadien (Q2 2023) :

PMI manufacturier canadien (août) :

L’indice PMI manufacturier de S&P Global Canada a chuté à 48 en août 2023, soit le niveau le plus bas depuis l’effondrement dû à la pandémie au deuxième trimestre 2020, ce qui indique une contraction de l’activité manufacturière canadienne pour le quatrième mois consécutif.

Les nouvelles commandes ont chuté au rythme le plus rapide depuis mars, les entreprises déclarant que les clients conservent une attitude prudente en matière de dépenses, en particulier sur le marché intérieur. Par conséquent, la production a chuté au rythme le plus rapide depuis le début de l’année, malgré le treizième mois consécutif de travaux en cours dégagés. En outre, la faible demande de biens a poussé les usines à réduire leurs activités d’achat et à utiliser les stocks existants, tandis que les effectifs ont été réduits pour le quatrième mois consécutif.

Finalement, les coûts des intrants ont augmenté pour la troisième fois consécutive, ce qui s’est traduit par une hausse des coûts de production. Dans ce contexte de détérioration, la confiance des entreprises est tombée à son plus bas niveau depuis janvier.

PMI manufacturier canadien (août) :

Économies européennes :

En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé en hausse de 1,49 % grâce à l’espoir que les taux d’intérêt atteindraient bientôt leur maximum et qu’une récession, bien que possible, s’avérerait probablement peu profonde et de courte durée. Les actions ont également bénéficié des efforts déployés par la Chine pour soutenir son économie. Les principaux indices boursiers en France, en Allemagne, en Italie et au Royaume-Uni ont également progressé.

L’inflation globale et le taux de chômage restent stables ; l’inflation de base ralentit :

Le taux d’inflation annuel de la zone euro est resté stable à 5,3 % en août, selon une estimation préliminaire d’Eurostat, l’office statistique officiel de l’Union européenne. Le résultat est légèrement supérieur aux 5,1 % attendus par les économistes interrogés par FactSet. Le taux d’inflation de base, une mesure des pressions sous-jacentes sur les prix qui élimine les coûts volatils de l’alimentation et de l’énergie, a ralenti conformément aux attentes, s’établissant à 5,3 %, soit une amélioration de 20 points de base par rapport au mois de juillet. (Un point de base correspond à 0,01 point de pourcentage).

Le compte rendu de la réunion de juillet de la BCE a souligné la solidité du marché de l’emploi dans la zone euro et a suggéré qu’un atterrissage en douceur pourrait être possible pour l’économie de la zone euro qui ralentit. Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières est resté à un niveau historiquement bas de 6,4 % en juillet, ce qui correspond aux prévisions du consensus.

Léger ralentissement de l’inflation en Allemagne ; baisse des ventes au détail :

L’inflation des prix à la consommation s’est ralentie en août pour atteindre 6,1 % d’une année sur l’autre, ce qui correspond au niveau le plus bas de 14 mois atteint en mai. Parallèlement, les ventes au détail ont baissé en juillet de 0,8 % en séquentiel, alors que les économistes s’attendaient à une baisse de 0,5 %.

Chine :

Les actions chinoises ont augmenté après que le gouvernement ait mis en place une série de mesures de stimulation visant à relancer l’économie. L’indice CSI 300 et l’indice composite de Shanghai ont tous deux progressé au cours de la semaine. À Hong Kong, l’indice de référence Hang Seng a progressé au cours de la semaine qui s’est achevée jeudi, après la fermeture des marchés financiers vendredi en raison de l’approche d’un typhon.

Le vendredi précédent, la banque centrale chinoise a réduit le montant des dépôts en devises étrangères que les banques nationales doivent détenir comme réserves. La réduction du ratio de réserves obligatoires de 6,0 % à 4,0 % a permis de libérer davantage de devises sur le marché local pour acheter le renminbi, qui est tombé en août à son niveau le plus bas depuis 2007 par rapport au dollar américain. La décision de la banque centrale est intervenue quelques heures après que le régulateur financier chinois a déclaré qu’il réduirait les acomptes minimums pour les acheteurs de logements dans tout le pays et a encouragé les prêteurs à réduire les taux sur les prêts hypothécaires existants.

Cette série d’annonces politiques témoigne de l’inquiétude croissante de Pékin à l’égard de l’économie, qui a perdu de son élan cette année. Des données décevantes, des pressions déflationnistes, un taux de chômage record chez les jeunes et l’aggravation de l’effondrement du secteur immobilier grevé de dettes sont quelques-uns des facteurs qui ont alimenté l’érosion de la confiance dans l’économie chinoise.

Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.

Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.

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